Épées templières Reproductions des épées de l'ordre du temple.
À la fin du XIe siècle, l'Église décida d'intervenir directement en Terre sainte, appelant une guerre sainte à garantir la sécurité des pèlerins à Jérusalem, constamment assiégés par les musulmans. Soit dit en passant, l’empire byzantin était aidé et sollicité à cause du siège turc alors que les conflits étaient réglés et que tous les chrétiens étaient unis sous la même bannière.
Après de nombreuses batailles, la première croisade s'achève en 1099 et s'empare de Jérusalem. Elle est dominée par Baldwin I. Quelques années plus tard, neuf chevaliers chrétiens, dirigés par Hugo de Payens, commencent à protéger les pèlerins se rendant en Terre Sainte. Seul au début mais soutenu par le roi plus tard. Ils ont obtenu un endroit pour s’installer à proximité de l’ancien Temple de Salomon et, peu de temps après, ils auraient l’ensemble du complexe comme siège qui donnerait son nom à l’ordre (Templarios). Après des années de formalités, l'ordre fut officiellement reconnu par l'Église en 1129 et ses règles et règlements furent établis, après quoi il connut une croissance exponentielle, tant en termes de propriété que de propriété.
Cette croissance était due à une multitude de raisons. D'une part, ils étaient exclus de la jurisprudence et seul le pape avait pouvoir sur eux. Ils ont reçu des fortunes sous forme de testaments et de contributions des nobles qui les ont rejoints. Au milieu du XIIIe siècle, il s'agissait de la plus grande force économique d'Europe et comptait environ 30 000 chevaliers. Leur succès sur le plan moral est motivé par les exploits qu’ils ont accomplis lors des croisades, qui leur ont valu une renommée mondiale. La perte de la Terre sainte a été le début de la fin de l’Ordre, en plus des craintes suscitées par son pouvoir croissant.
Philippe IV de France, lourdement redevable aux Templiers, a entamé une campagne de diffamation brutale dans le but de conserver ses avoirs. Il fit pression sur le pape Clément V et, en 1307, un grand nombre de templiers furent arrêtés, torturés et finalement brûlés sur le bûcher, mais pas avant d'avoir été forcés d'avouer de faux crimes et des hérésies pour ternir l'image de l'Ordre. Ils ont été officiellement dissous en 1312 et la plupart de leurs biens sont allés aux couronnes responsables de la campagne de diffamation.